En visite virtuelle ou hors les murs, l’Institut des Cultures d’Islam toujours accessible !

25 novembre 2020 à 15h15 par La rédaction

La crise sanitaire actuelle, qui paralyse bon nombre de secteurs, a poussé certains acteurs culturels à se réinventer !

BEUR FM
Crédit : DR

Si l’Institut des Cultures d’Islam a fermé ses portes, il est en revanche toujours possible de parcourir ses espaces en ligne pour découvrir les œuvres de l'exposition « Croyances : faire et défaire l'invisible » disponible jusqu'au 27 décembre en visite virtuelle accessible depuis la page dédiée à l'événement sur le site www.ici.paris.

L'Institut invite également les habitants du 10ème et du 18ème arrondissement à prendre l’air du côté du pont Saint-Ange et du boulevard de La Chapelle, où sont visibles les expositions « Conditions Ovine – Célébrités » de Nabil Boutros et « Barbès – Les Intruses » de Randa Maroufi, œuvres installées dans l'espace urbain jusqu'à la fin de l'année.

Exposition In situ, disponible en visite virtuelle : l’exposition « Croyances : faire et défaire l'invisible » !

Découvrez les œuvres des seize photographes et vidéastes qui se saisissent de façon poétique, critique ou décalée de la question du « croire », de ses conventions, pratiques et représentations sur le continent africain, loin du panorama et des récits stéréotypés.

A découvrir jusqu’au 27 décembre 2020. 

Expositions hors les murs : « Conditions Ovine – Célébrités », exposition de Nabil Boutros !

Ironisant sur la condition humaine, les 46 portraits de moutons photographiés par Nabil Boutros soulignent l’individualité de chaque membre du troupeau. Ce traitement artistique, inhabituel pour des animaux, questionne les phénomènes de masse qui annihilent tout sens critique dans nos sociétés, mais aussi la relation du spectateur au vivant, qu’il s’agisse de se nourrir ou de s’inscrire dans une pratique rituelle.

À découvrir jusqu'au 2 décembre 2020.

Expositions hors les murs : « Barbès - série Les Intruses », exposition de Randa Maroufi !

 La série photographique « Barbès - Les Intruses » présentée dans le cadre de l'appel à projet Embellir Paris cherche à susciter une prise de conscience sur l’occupation majoritairement masculine de certains sites. L’artiste a invité les habitants à inverser les rôles lors d’une prise de vue photo et vidéo au printemps dernier. Le temps de ce tournage, les femmes ont remplacé les hommes qui se rassemblent sur la place de la Charbonnière et aux alentours. Bien que cette représentation aille à l’encontre des intentions égalitaires, elle propose avant tout d’interroger le partage de l’espace public entre les genres.

 À découvrir jusqu'au mois de janvier 2021.