Ce coran datant de 1865 appartenait à Arthur Rimbaud !
Auteur de nombreux chefs d'-uvre comme « Le Bateau ivre », « Le Dormeur du val » ou encore « Voyelles », Arthur Rimbaud, grand poète du 19ème siècle, avait un intérêt particulier pour l'Islam et l'Orient.
Publié : 13 octobre 2020 à 10h00 par La rédaction
L’intérêt particulier qu’il avait pour le Monde Arabe s’explique par un contact étroit avec tout au long de sa vie.
En 1878, Arthur Rimbaud s’est rendu à Alexandrie (Egypte) pour y chercher du travail et y retournera deux années plus tard. En 1880, il a longuement navigué le long du Canal de Suez jusqu’en Mer Rouge où il cherchait du travail aux ports de Djeddah (Arabie Saoudite), Souakim (Soudan), Massouah (Erythrée) et Hodeidah (Yémen) avant de gérer plusieurs à Harar (Ethiopie) où il ira à plusieurs reprises.
Bien que les chercheurs ne soient pas tous d'accord avec une possible conversion à l'Islam du poète français, il a, en tout cas, toujours marqué un vif intérêt pour cette religion tout au long de sa vie.
Plusieurs exemplaires du coran lui appartenant ont ainsi été retrouvés dont un, datant de 1865, conservé dans le bibliothèque de l’Institut du Monde Arabe, qu’Arthur Rimbaud a obtenu lors d’un séjour en Abyssinie (région de la corne de l'Afrique située dans le nord de l'actuelle Éthiopie, l'est du Soudan et le sud de l'Érythrée).