Energie : les factures de gaz vont encore augmenter malgré la baisse des cours !

22 février 2024 à 17h07 par La rédaction

Nouveau coup dur pour les ménages franciliens. Les consommateurs de gaz devront payer plus cher leurs factures en raison des coûts d'entretien du réseau.

Gaz
Crédit : Steven - Pixabay

Quelques jours après l’annonce de la hausse du prix de l’électricité, c’est au tour du chauffage à gaz de connaître aussi une augmentation. Les ménages qui se chauffent au gaz verront leur facture augmenter sensiblement dès le 1er juillet.

Une augmentation de 5,5 % en moyenne est attendue, représentant un surcoût mensuel de 7,30 euros pour ceux utilisant le gaz pour le chauffage. Ceux qui l'utilisent uniquement pour l'eau chaude verront leur facture croître de 10,4 %, soit une augmentation de 2,20 euros par mois.

Une double peine pour les consommateurs   

Cette hausse des tarifs survient après une précédente augmentation des prix de l'électricité, marquant ainsi une période difficile pour les consommateurs français face à l'inflation dans le secteur de l'énergie.

« C'est essentiellement lié au fait que la consommation baisse », a indiqué Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), soulignant que les coûts fixes liés à l'acheminement et à l'utilisation du réseau de gaz doivent être répartis sur un nombre décroissant de consommateurs.

Est-ce des raisons techniques de l'augmentation ? 

La baisse du prix référence du gaz pour janvier 2024, qui avait connu une diminution de 4 % après plusieurs mois de hausses consécutives, n'a pas empêché cette augmentation.

Selon Emmanuelle Wargon, « dans le prix de la facture des particuliers, il y a le prix de la molécule de gaz elle-même, et puis le fait que ce gaz passe bien dans des tuyaux. Ces tuyaux, il faut les entretenir, il faut les remplacer quand ils sont défaillants. »

Vers une implication pour la transition énergétique

Cette augmentation tarifaire est également présentée comme une étape vers la transition énergétique. La CRE affirme que la hausse « permet de maintenir un niveau de sécurité élevé pour les réseaux » tout en finançant de nouvelles infrastructures biométhane.

Emmanuelle Wargon promet que cette évolution tarifaire contribuera à « réduire progressivement la part du gaz fossile dans le gaz qu'on utilise ».