Deux adolescentes portées disparues à Nantes : la famille lance un appel à témoins !

Une soirée banale qui vire à l’angoisse. Depuis la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 juin 2025, Sofia, 15 ans, et Djouliana, 16 ans, sont portées disparues à Nantes. Parties de leur domicile respectif, les deux jeunes filles ne sont jamais rentrées. Plus aucun message, plus aucun appel. Leurs téléphones sont éteints. Le silence est total.

Une sortie qui inquiète

Ce soir-là, les adolescentes quittent discrètement leur foyer. Sofia était chez sa mère, Djouliana chez son père. Selon leurs proches, elles auraient envisagé d’aller en boîte de nuit. Mais très vite, les éléments recueillis orientent vers un scénario plus sombre. Les dernières traces de leurs téléphones les localisent dans le quartier du Sillon de Bretagne, un secteur connu pour ses trafics. Puis plus rien.

« Nous sommes extrêmement inquiets », confie Sylvain Deschamps, père de Sofia dans les colonnes de nos confrères de Paris Match. « Des témoins ont parlé d’un passage au bowling vendredi soir, et des dealers affirment qu’elles auraient acheté du cannabis. Mais tout reste flou. »

Des familles sous tension

Les deux jeunes filles vivent des situations familiales compliquées, entre séparations parentales et communication difficile. Pourtant, rien ne laissait présager une fugue. « Quand je l’ai eue au téléphone mercredi, elle me parlait de ses cours à la Maison Familiale et Rurale comme si de rien n’était », assure Sylvain. Ce jour-là, Sofia portait un jean, un sweat noir à capuche et des baskets blanches.

Le parquet de Nantes a ouvert une enquête pour « disparition inquiétante ». Les autorités penchent pour l’instant pour une fugue volontaire, mais la piste n’est pas encore confirmée. La gendarmerie de Nozay, également saisie, a recueilli le signalement de Djouliana.

Un appel à témoins diffusé

Face à l’absence d’indices concrets, les familles lancent un appel à la population. Un communiqué de presse a été diffusé avec l’aide d’Angélique Warain, proche de la famille. On peut y lire cet appel : « Si vous apercevez Sofia ou Djouliana, veuillez contacter immédiatement les services de police en composant le 17. »

La photo de Sofia a été rendue publique avec l’accord de sa famille. En revanche, celle de Djouliana n’a pas été diffusée, à la demande de ses proches.

La peur du pire

Les recherches se poursuivent. Mais chaque jour qui passe fait monter l’angoisse. « Elles ne sont pas majeures. Elles sont vulnérables. Et elles ne peuvent pas avoir disparu comme ça, sans aide », martèle un proche. Certains espèrent encore qu’un élan de solidarité permettra de les retrouver rapidement. D’autres redoutent le pire.