"Si j’étais aux manettes, je brûlerais l’ambassade d’Algérie…" : le grave dérapage de Louis Sarkozy !

Louis Sarkozy déchaîne la polémique avec des propos incendiaires sur l’Algérie.

Publié : 15 février 2025 à 9h28 par La rédaction

Louis Sarkozy
Crédit : Louis Sarkozy - X

Louis Sarkozy, fils cadet de l'ancien président de la République, s’est illustré par des déclarations virulentes à l'encontre de l'Algérie.

Dans un entretien accordé au Monde, il a tenu des propos particulièrement agressifs, proposant des mesures extrêmes suite à l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal par les autorités algériennes.

« Si j’étais aux manettes et que l’Algérie arrêtait Sansal, je brûlerais l’ambassade, je stopperais tous les visas, j’augmenterais de 150% les tarifs douaniers », a-t-il déclaré.

Un discours radical qui suscite l’indignation

Ces propos, d’une rare violence, ont immédiatement déclenché une vague de critiques en France comme en Algérie. L'association Union algérienne, basée à Lyon, a annoncé son intention de porter plainte contre Louis Sarkozy

L’attitude du fils de Nicolas Sarkozy s'inscrit dans un contexte de tensions accrues entre la France et l’Algérie, où les déclarations controversées se multiplient au sein de la classe politique française. 

Un positionnement politique calculé ?

Âgé de 27 ans, Louis Sarkozy a passé une grande partie de sa vie aux États-Unis, où il a poursuivi des études dans une prestigieuse académie militaire. Récemment de retour en France, il semble vouloir s’imposer sur la scène politique en adoptant une posture provocatrice. Son admiration pour Donald Trump et sa proximité idéologique avec une droite dure laissent penser qu’il cherche à capter l’attention d’un électorat en quête de figures radicales.

Une provocation sans conséquence ?

Dans un climat où les discours hostiles à l’Algérie se multiplient en France, Louis Sarkozy semble convaincu qu’il peut tenir de tels propos sans en subir les répercussions. Toutefois, l’ampleur de la réaction sur les réseaux sociaux et l’initiative judiciaire engagée par l'Union algérienne pourraient remettre en question cette impunité.

D'ailleurs, l'avocat Nabil Boudi a annoncé sur X qu'il a saisi le parquet de Paris contre la haine en ligne et espère que le locataire Place Beauvau, Bruno Retailleau soit aussi réactif qu'avec les tiktokeurs algériens arrêtés récemment en France.