Nahel, 17 ans, tué par des policiers à Nanterre : le pays sous haute tension !

Mardi 27 juin, Nahel, un adolescent de seulement 17 ans, a perdu la vie au volant de sa voiture, atteint par un tir fatal d'un policier. Ce drame a engendré une vague de réactions intenses et une multiplication des actes de violence dans plusieurs villes de France, plongeant le pays dans une atmosphère de tension palpable. 

Dans ce contexte tumultueux, le président de la République Emmanuel Macron a qualifié cet incident « d'inexcusable », tandis que la justice s'efforce de découvrir la vérité dans les plus brefs délais. Les réseaux sociaux ont été inondés de messages de soutien à la famille éplorée, témoignant de l'ampleur de l'émotion suscitée par cette tragédie.

Qui était Nahel ? 

Né en 2006, Nahel résidait dans la paisible commune des Hauts-de-Seine. Il vivait en compagnie de sa mère, comme en témoignent les propos poignants qu'elle a tenus lors d'un live Instagram animé par Assa Traoré, dans la nuit qui a suivi la funeste journée.

Luttant contre les larmes, elle a exprimé sa détresse : « J'ai perdu un enfant de 17 ans, j'étais toute seule avec lui, ils m'ont enlevé un bébé. C'était encore un enfant, il avait besoin de sa mère. »

Réunion de crise convoquée par Emmanuel Macron face aux scènes de violences contre les institutions de la République

Face à cette situation douloureuse, le président Emmanuel Macron a décidé de convoquer une cellule interministérielle de crise ce jeudi 29 juin, au ministère de l'Intérieur, à 8h afin de faire le point sur la situation. 

D'emblée, le chef de l'État a condamné avec fermeté les « scènes de violences » perpétrées contre « les institutions de la République », les qualifiant d' « absolument injustifiables ». Dans la foulée, la Première ministre Élisabeth Borne a annulé son déplacement prévu en Vendée pour ce jeudi 29 juin, mais une réunion de travail avec des associations d'élus locaux, portant sur l'agenda territorial, a été maintenue à 15h30.

Le ministre de l'Intérieur rapporte 150 interpellations et des tensions palpables lors de la nuit agitée

Pendant la nuit qui a séparé le mercredi 28 juin au jeudi 29 juin, pas moins de 2000 policiers et gendarmes ont été mobilisés à travers tout le territoire, dans le but de maintenir l'ordre public. Cette présence policière renforcée a permis de procéder à 150 interpellations, selon les propos du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. 

La nuit fut émaillée d'incidents, tels que des tirs de mortiers et des incendies, reflétant ainsi la profondeur des tensions qui agitent actuellement le pays.

La mère de Nahel appelle à une marche blanche 

Dans cet océan de douleur et de colère, la mère de Nahel, va rendre hommage à son fils disparu, a appelé à une marche blanche qui se tiendra ce jeudi 29 juin à 14h, devant la préfecture des Hauts-de-Seine.

Dans une vidéo émouvante partagée mercredi sur TikTok, elle a lancé un vibrant appel : « Rendez-vous jeudi à la préfecture à 14h, marche blanche, venez tous. C'est une révolte pour mon fils. »