Les agressions racistes se multiplient partout sur le territoire !

A quelques jours du deuxième tour des élections législatives, la libération des paroles et actes racistes se poursuit à travers le pays.

Thiais : menaces de mort et insultes racistes

Mardi 25 juin, à Thiais (Val-de-Marne), un chauffeur de bus a été victime de menaces de mort et d’insultes racistes. Selon Franceinfo, un automobiliste garé sur une place réservée aux bus scolaires a refusé de déplacer son véhicule. « Je vais te tuer, je vais te massacrer, je vais vous éradiquer », a-t-il crié au chauffeur de bus, ajoutant des insultes racistes : « J’en ai marre des gens comme vous, bougnoules et renois, moi je vote RN ».

L'automobiliste a ensuite percuté le chauffeur de bus au niveau des jambes avant de prendre la fuite. Le chauffeur, légèrement blessé, a été transporté aux urgences de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. Une enquête a été ouverte pour « menace de mort réitérée » et « violence aggravée ».

La Grand'Combe : coups de feu et propos racistes

À La Grand'Combe (Gard), les habitants ont vécu une nuit agitée de lundi à mardi. Des coups de feu ont été entendus vers 3h du matin, suivis de propos racistes criés par un individu : « À mort les Arabes ».

Plus tard, à 7h, le suspect, un homme d’une cinquantaine d’années, a été appréhendé et placé en garde à vue. Connu pour des faits de violences antérieurs, il est maintenant accusé de « violences avec arme » et « provocation à la haine raciale ».

Mudaison : agression raciste en réunion

À Mudaison (Hérault), trois plaintes ont été déposées pour violences commises en réunion lors de la fête d’été. Parmi les victimes, un étudiant de 19 ans a décrit une agression raciste particulièrement violente : « Ils disaient que je venais de Djihad City en faisant référence à Lunel », la ville à proximité, comptant une communauté maghrébine, a-t-il rapporté.

L'étudiant a été battu, plongé dans un canal et menacé avec un couteau. Après s’être échappé, il a identifié ses agresseurs grâce à une vidéo filmée par une témoin. Il a reçu sept jours d'incapacité totale de travail et est désormais terrorisé de sortir.