Robert Badinter, père de l’abolition de la peine de mort, est décédé !

La France est en deuil. Robert Badinter, avocat, ex-ministre de la Justice et fervent défenseur des droits humains, s'est éteint ce vendredi 9 février à l’âge de 95 ans.

Publié : 12 février 2024 à 8h23 par La rédaction

Robert Badinter

La France s'apprête à rendre un hommage national à Robert Badinter, comme l'a annoncé le président Emmanuel Macron, soulignant la perte d'un « grand homme » pour la nation. « C'était aussi, pour moi, un sage », a ajouté le président de la République. 

Un combat pour la justice

Né à Paris le 30 mars 1928, Robert Badinter s'est illustré en tant que ministre de la Justice sous la présidence de François Mitterrand de 1981 à 1986, période durant laquelle il a porté la loi historique du 9 octobre 1981 abolissant la peine de mort en France. Son engagement inébranlable pour l'abolition de la peine de mort a marqué son parcours jusqu'à son dernier souffle.

Des hommages à la hauteur de l'homme

Les hommages rendus à Robert Badinter témoignent de son impact indélébile sur la société française. Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius l'a décrit comme « un juste entre les justes », tandis que le premier secrétaire du PS Olivier Faure a souligné qu'il « incarnait l'idée même de justice ».

L’ancien président de la République, François Hollande, a loué son engagement inébranlable pour « le droit, la justice, la liberté ». D'autres voix, telles que celle de la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier et d'Eric Ciotti, ont également exprimé leur tristesse et leur admiration pour l'homme qu'il était.

Un héritage impérissable

« Une grande voix humaniste française s’éteint », a déclaré la présidente d’île de France mobilité, Valérie Pécresse, reconnaissant en lui un pilier du combat pour l'humanisme. Son héritage, empreint de courage, d'intégrité et d'humanité, continuera d'inspirer les générations futures.