Tahar Ben Jelloun dans le viseur de Yasmina Khadra !

10 février 2021 à 11h22 par La rédaction

Mohamed Moulessehoul, l'écrivain algérien plus connu sous le nom de Yasmina Khadra, a accusé Tahar Ben Jelloun ce vendredi de lui barrer les portes des institutions littéraires et des médias en France.

BEUR FM
Crédit : Facebook Mohamed Moulessehoul -Yasmina Khadra

Récemment invitée pour parler de son livre « Le baiser et la morsure » durant l'émission Maghreb Orient Express sur TV5Monde, Yasmina Khadra dit avoir écrit ce livre afin de « rassurer [ses] lecteurs et les libraires qui [le] défendent contre vent et marrée ». 

« Je suis quelqu’un qui a été défiguré pendant une vingtaine d’années dans ce pays qu’on appelle la France » dit-il avant d’annoncer à voix haute celui qui serait à l’origine de cette situation.

« Quand vous avez un écrivain de renom, connu dans le monde entier, Prix Goncourt, membre influent de l’Académie Goncourt, qui s’appelle Tahar Ben Jelloun, qui raconte partout depuis 20 ans, de janvier 2001 jusqu’à ce matin, que je suis un imposteur, que ce n’est pas moi qui écris mes livres, qu’il connaît mon nègre. Et à travers ça, trouver toutes sortes de diffamations, d’affabulations, d’élucubrations les plus chimériques, alors j’ai écrit ce livre pour rassurer les miens et ceux qui apprécient mon travail pour leur dire que vous êtes en train de lire quelqu’un de brave, d’honnête et qui n’est jamais dans la polémique. »

Selon Yasmina Khadra ses lecteurs « se posent pas mal de questions » et « commencent à douter ». « Un bonhomme exclu de l’ensemble des institutions littéraires françaises et des jurys. Mon dernier livre, "Le sel de tous les oublis", a été bloqué par toutes les télés et radios françaises ».

« À certain moment, on se dit il y a la Covid, peut-être qu’on va mourir du jour au lendemain, il est préférable de crever l’abcès maintenant. Comme ça, les gens diront que ce Tahar Ben Jelloun est tellement bas, qu’il n’y a pas de débat. Vous savez, le courage ne connaît qu’un seul ennemi, plus fort que lui, c’est la lâcheté. »