Les frais bancaires repartent à la hausse !

10 janvier 2024 à 16h11 par La rédaction

Dans le paysage bancaire français, l'année 2024 marque un tournant après la stabilité de 2023. Une étude récente de l'association CLCV révèle une augmentation des frais bancaires, fluctuant entre 2,5% et 3% en moyenne.

Carte bancaire - carte bleue
Crédit : Pixabay

Les « petits consommateurs », c’est-à-dire ceux qui utilisent des services basiques comme les frais de tenue de compte et les cartes à débit immédiat, et les utilisateurs moyens, avec des cartes assorties d'assurances, sont ceux qui ressentent le plus cette hausse. Leurs frais bancaires ont atteint respectivement une hausse de 2,97% et 3%. 

L’association de défense des consommateurs souligne l'augmentation des frais bancaires

Le coût annuel pour ces consommateurs augmente significativement. Il passe à 66,23 euros pour les petits profils, 147,80 euros pour les profils moyens.

Un point critique soulevé par la CLCV concerne les retraits en distributeur. Les banques ont modifié les règles, augmentant le coût des retraits dans d'autres réseaux bancaires et réduisant les retraits gratuits chez les concurrents.

Vers une banque plus coûteuse ? 

Par ailleurs, les opérations effectuées en agence sont de plus en plus facturées, pénalisant ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas effectuer leurs opérations bancaires en ligne.

Les « gros consommateurs », qui sont titulaires de carte Gold ou Premier, dotés d’une assurance contre la perte et le vol subissent eux aussi une augmentation de 2,52%, avec une moyenne de 207,65 euros.

Les auteurs de l'étude pointent du doigt également l'augmentation des frais de tenue de compte, du coût des cartes bancaires, et des tarifs des packages, souvent considérés peu avantageux pour les clients.

Se tourner vers les banques en lignes ? 

Face à cette situation, une solution émerge : se tourner vers les banques en ligne. Souvent moins chères de 30 à 40%, ces banques proposent généralement leurs services de base sans frais.

Cependant, cette option requiert une aisance avec les technologies numériques, ces établissements fonctionnant entièrement à distance, sans agences physiques.