Le Maroc écrit l’histoire : les Lionceaux de l’Atlas sacrés champions du monde U20 !
Les jeunes Marocains ont réalisé au Chili, l’impensable. En battant l’Argentine 2-0, les Lionceaux de l’Atlas sont devenus champions du monde U20 pour la première fois de leur histoire. Un exploit collectif, fruit d’un travail de formation en profondeur, salué jusque par le roi Mohammed VI.
Publié : 20 octobre 2025 à 8h23 par La Rédaction
/t:r(unknown)/fit-in/1100x2000/filters:format(webp)/medias/AeWr17FGuu/image/Capture_d__cran__15_1760941380315-format16by9.png)
Une victoire historique à Santiago ! Ils l’ont fait. Dans le stade de Santiago, devant 43 000 spectateurs, les jeunes Marocains ont signé un véritable exploit en dominant l’Argentine (2-0). Un doublé de Yassir Zabiri (12e, 29e) a suffi pour offrir au Maroc son premier sacre mondial dans cette catégorie. Cette victoire consacre une génération exceptionnelle, menée par le sélectionneur Mohamed Ouahbi, et offre au continent africain un second titre mondial U20 après le Ghana en 2009.
« Avec une immense joie et une profonde fierté », le roi Mohammed VI a salué le parcours « héroïque » des Lionceaux, félicitant « ce nouvel exploit mondial, le premier du genre dans l’Histoire du football marocain ». Dans tout le pays, les scènes de liesse ont envahi les rues. À Casablanca, Rabat ou Marrakech, on scandait : « Félicitations à nous ! Ce n’est que le début ! »
Yassir Zabiri, l’artisan du triomphe
Dès les premières minutes, le Maroc a imposé son jeu. Avec un pressing haut et une maîtrise technique rare, les jeunes Marocains ont asphyxié une équipe argentine méconnaissable. À la 14e minute,Yassir Zabiri a ouvert le score d’un coup franc splendide à 25 mètres, avant de doubler la mise d’une volée magistrale sur un centre parfait d’Othmane Maamma, élu meilleur joueur du tournoi.
Yassir Zabiri repart de ce Mondial avec deux trophées : celui de meilleur buteur avec cinq réalisations, et le Ballon d’Argent, récompensant le deuxième meilleur joueur du tournoi. Véritable révélation de la compétition, le jeune attaquant formé à l’académie M6 s’inscrit déjà dans la lignée des grands talents marocains comme Ounahi ou En-Nesyri.
Le triomphe d’une génération formée au pays
Cette victoire dépasse le simple exploit sportif. Elle symbolise la réussite du modèle marocain de formation. Longtemps tourné vers les binationaux évoluant en Europe, le royaume récolte aujourd’hui les fruits d’une politique de développement local ambitieuse.
Sur les 21 joueurs convoqués, seulement 5 sont nés en France. Le reste du groupe est issu des centres marocains, preuve de la qualité du travail réalisé depuis plusieurs années. Le sélectionneur Mohamed Ouahbi, ancien formateur à Anderlecht, a su fédérer une génération de talents forgés dans le championnat local.
Le gardien Yanis Benchaouch (Monaco) a impressionné jusqu’à sa blessure en demi-finale. Le capitaine Hossam Essadak, régulateur du milieu, s’est montré impérial. Et le défenseur Ali Maamar (Anderlecht), de retour pour la finale, a brillé sur le flanc droit. Une ossature solide, lucide et soudée.
Un parcours exemplaire jusqu’à la gloire
Leur épopée avait pourtant mal commencé sur le papier. Versés dans un groupe de la mort avec l’Espagne, le Brésil et le Mexique, peu d’observateurs donnaient cher de leurs chances. Mais les Lionceaux ont déjoué tous les pronostics : victoire contre l’Espagne, succès face au Brésil, puis élimination successive de la Corée du Sud, des États-Unis et de la France.
Mercredi encore, ils avaient sorti les Bleuets aux tirs au but, avant de retrouver une Argentine favorite. Mais ce dimanche, à Santiago, rien n’a résisté à la détermination marocaine. « Je n’ai pas les mots », confie Chadin El Moussaoui, 16 ans, les larmes aux yeux, « ému de voir autant de bonheur » dans les rues du pays.
Une fierté nationale et un message pour l’Afrique
Le Maroc ne se contente plus d’être une belle promesse : il s’impose désormais comme une puissance du football mondial. Ce sacre des U20 consacre le travail de la Fédération royale marocaine de football, qui mise sur la formation et les infrastructures.
Dans un communiqué, Mohammed VI a salué une victoire « emblématique du renouveau du sport marocain ». Ce triomphe écrit une nouvelle page pour le Maroc, mais aussi pour tout un continent, fier de voir une jeunesse africaine capable de rivaliser avec les plus grands.
À l’image de Zabiri, Maamma ou Essadak, cette génération 2005-2006 incarne un avenir prometteur. Et si cette victoire n’était que le premier chapitre d’une longue et belle histoire ?
/t:r(unknown)/fit-in/300x2000/filters:format(webp)/filters:quality(100)/radios/beurfm/images/logo.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/AeWr17FGuu/image/Capture_d_e_cran___2025_12_04_a__21_43_051764881108749-format1by1.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/AeWr17FGuu/image/ymtzx1lm0ifqtmy1euwb1641223847767-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/AeWr17FGuu/image/160941764667360653-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/AeWr17FGuu/image/IMG_21641764587461150-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/AeWr17FGuu/image/Xavier_Emmanuelli1764528434050-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/AeWr17FGuu/image/Ka_s_Sa_ed1685974943690-format1by1.jpg)