Kaïs Saïed dénonce les "ingérences étrangères" et défend la souveraineté tunisienne !
Le président tunisien s’en prend fermement aux critiques internationales, accusant certains acteurs de tenter d’influencer les affaires internes du pays.
Publié : 29 avril 2025 à 18h56 par La rédaction
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Lors d'une audience accordée à Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, le président Kaïs Saïed a vivement réagi aux déclarations de certaines parties étrangères. Le chef de l’État a exprimé son rejet catégorique de toute forme d’ingérence, qu’il considère comme une atteinte directe à la souveraineté nationale.
Une opposition ferme aux critiques internationales
Recevant son ministre au palais de Carthage, Kaïs Saïed a dénoncé des « ingérences flagrantes » dans les affaires internes de la Tunisie. Selon lui, ces interventions extérieures n'ont « ni fondement légitime, ni vocation à s’immiscer dans les choix souverains du pays ». S'exprimant avec vigueur, il a fustigé ceux qui, sous couvert d'inquiétudes démocratiques, prétendent vouloir s’ériger en juges des processus politiques tunisiens.
À propos des critiques formulées sur l'absence d'observateurs internationaux dans certaines procédures judiciaires, notamment dans l'affaire dite du "complot contre la sûreté de l’État", le président tunisien a ironisé : « La Tunisie n’est ni une ferme ni un jardin que l’on pourrait administrer à distance ». Par cette image, il a voulu rappeler que la Tunisie reste maîtresse de ses décisions et de ses institutions.
Une dénonciation de l’hypocrisie internationale
Kaïs Saïed ne s’est pas arrêté là. Il a également pointé du doigt ce qu’il qualifie d'hypocrisie de certains acteurs étrangers. Selon lui, ces critiques sélectives n’ont d'autre but que de servir des intérêts politiques spécifiques. « L’inquiétude, ils l’expriment quand cela les arrange, mais l’insomnie, ils ne la connaissent pas quand il s’agit de regarder leur propre présent, encore moins leur passé », a-t-il déclaré.
Pour le président tunisien, ces inquiétudes affichées à l'international ne sont pas sincères. Il accuse ces mêmes parties de fermer les yeux sur les violations et les dérives présentes dans leurs propres systèmes politiques.
Un rappel à la souveraineté nationale
À travers son discours, Kaïs Saïed entend réaffirmer l'indépendance de la Tunisie face aux pressions extérieures. Il a même évoqué, non sans ironie, la possibilité d'envoyer à son tour des observateurs tunisiens pour évaluer les procédures juridiques dans les pays donneurs de leçons.
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