S’installer à Dubaï : les clés pour réussir son expatriation !
Visa, logement, emploi, écoles… Partir vivre à Dubaï peut faire rêver, mais cela ne s’improvise pas. Avec une croissance économique fulgurante et un coût de la vie élevé, l’expatriation dans l’émirat exige une préparation minutieuse. À Paris, la Maison de l’Expatriation accompagne les candidats au départ jusqu’au 17 juillet.
Publié : 12 juillet 2025 à 11h18 par La Rédaction
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Sous ses gratte-ciel futuristes et son ciel bleu toute l’année, Dubaï continue d’attirer des milliers de Français en quête d’un nouveau départ professionnel. Mais attention à ne pas confondre rêve et réalité. « On ne vient pas ici pour apprendre, mais pour apporter une expertise déjà solide », prévient Hélène Burrus, responsable de l’édition du Petit Journal à Dubaï.
Visa obligatoire et démarches rigoureuses
Avant de poser ses valises dans l’émirat, une première étape s’impose : obtenir un visa de résidence. Indispensable pour pouvoir travailler, louer un logement ou ouvrir un compte bancaire, ce visa est délivré aux salariés sur présentation de leur contrat. Les indépendants, eux, doivent décrocher une licence professionnelle, délivrée par l'administration économique de Dubaï ou par l’une des nombreuses zones franches de la ville. Ces documents peuvent coûter entre 1000 et plus de 10 000 euros, selon le secteur d’activité.
Un logement qui pèse dans le budget
Avec plus de 30 000 Français déjà installés et une forte présence d’expatriés aisés – notamment russes –, les prix des loyers flambent. +16 % en un an selon les derniers chiffres, et bien plus dans le haut de gamme. « Tous ces frais exigent d’arriver sur place avec un budget important, d’autant qu’à Dubaï, on paie souvent un an de loyer d’avance », souligne Hélène Burrus. Entre le dépôt de garantie, les frais d’agence et les charges, le coût initial peut grimper très vite.
Un projet professionnel solide exigé
L’émirat mise sur la performance. Pour séduire les recruteurs locaux, il faut venir avec un profil aguerri et un projet professionnel abouti. Les secteurs porteurs ne manquent pas : hôtellerie, gastronomie, économie verte, mais aussi intelligence artificielle ou santé. « Et pour les professions médicales, très demandées également, il est nécessaire de passer un examen local, réputé difficile », rappelle Hélène Burrus.
Un coût de la vie élevé malgré l’absence d’impôts
Si l’absence d’impôt sur le revenu peut sembler attrayante, elle ne suffit pas à compenser les dépenses quotidiennes. Le salaire moyen tourne autour de 3000 euros, mais vivre dignement en dessous de 2500 euros mensuels relève du défi. « Dans de nombreux domaines, l’option bon marché n’existe pas », explique la journaliste. Écoles privées, soins de santé, logement : tout se paie au prix fort. Il est donc essentiel de négocier chaque ligne du « package expat » proposé par l’employeur – logement, visa, scolarité, santé – et d’exiger qu’il soit révisable chaque année.
Préparer aussi… le retour
L’expatriation à Dubaï n’est souvent qu’une étape. En moyenne, les Français y restent entre trois et cinq ans. « C’est pourquoi cette expatriation doit être pensée comme une opportunité d’apprendre et de progresser, mais rarement comme un projet de très long terme », conseille Hélène Burrus. Il est donc crucial de maintenir un lien fort avec son réseau professionnel en France, de s’informer sur ses droits à la retraite et d’anticiper le coût d’un éventuel retour, surtout en cas de rupture de contrat : sans nouvel emploi, l’expatrié a 90 jours pour quitter le pays.
La Maison de l’Expatriation à Paris : un passage recommandé
Pour accompagner les Français tentés par l’aventure, lepetitjournal.com a ouvert à Paris la Maison de l’Expatriation. Jusqu’au 17 juillet, cet espace gratuit situé dans le 9e arrondissement propose conférences, tables rondes et rendez-vous personnalisés avec des spécialistes. Objectif : « informer et orienter les futurs expatriés, pour mettre toutes les chances de réussite de leur côté », explique Hervé Heyraud, fondateur du site. Santé, retraite, scolarité à l’étranger… tous les sujets pratiques sont abordés, avec des rendez-vous gratuits de 30 minutes pour chaque participant.
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