Nicolas Sarkozy fustige la politique française envers l’Algérie et réclame la fin des accords de 1968 !
Dans un entretien au Figaro, l’ancien président de la République critique la stratégie d’Emmanuel Macron vis-à-vis d’Alger. Il juge la position française « difficilement compréhensible » et appelle à une fermeté accrue, notamment sur les visas.
Publié : 3 septembre 2025 à 13h42 par La Rédaction
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Les tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie continuent de faire réagir. Cette fois, c’est Nicolas Sarkozy qui s’invite dans le débat. Dans un entretien accordé au Figaro, l’ancien chef de l’État déplore la gestion actuelle de la crise par Emmanuel Macron, qu’il accuse de faiblesse.
Une diplomatie jugée inefficace
Nicolas Sarkozy estime que la France « donne le sentiment désagréable de ne plus savoir faire respecter le droit international et les droits de l’homme ». Il s’étonne que la politique étrangère, domaine réservé du président, ait été « déléguée à un Premier ministre en sursis, via une lettre comminatoire ». Pour lui, cette stratégie n’a rien donné : « Boualem Sansal et Christophe Gleizes sont toujours en prison. Ce n’est plus acceptable. »
Mettre fin aux accords de 1968
Au cœur de ses critiques, l’accord franco-algérien de 1968, qui encadre la circulation et le séjour des Algériens en France. Sarkozy tranche : « Les accords de 1968 n’ont plus lieu d’être. Il n’y a aucune raison de maltraiter l’Algérie davantage que les autres pays, mais il n’y a plus aucune raison de l’avantager non plus. »
Pour accentuer la pression, il propose de conditionner les visas aux obligations de quitter le territoire français (OQTF) exécutées par Alger : « Par exemple, en posant cette règle simple : un visa délivré pour un OQTF repris. Ou même 5 ou 10 visas par OQTF. Pour imposer, enfin, une réciprocité. »
Le ton monte entre Paris et Alger
Ces déclarations interviennent alors qu’Emmanuel Macron a durci légèrement sa ligne vis-à-vis d’Alger cet été. Une inflexion jugée insuffisante par Nicolas Sarkozy, qui appelle Paris à « être aussi ferme avec l’Algérie qu’elle se permet de l’être avec la France ».
L’ancien chef de l’État de exhorte enfin à ne pas céder à « la bienveillance et l’humanité du président algérien », qui selon lui « se font pour le moins attendre ».
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