Marche blanche à Saint-André-de-Cubzac : un dernier adieu à Walid Benmansour !
Des centaines de personnes vêtues de blanc ont défilé ce dimanche 17 août à Saint-André-de-Cubzac (Gironde) en mémoire de Walid Benmansour, 28 ans, mort poignardé deux semaines plus tôt. Entre recueillement et colère, les proches ont demandé que justice soit rendue.
Publié : 19 août 2025 à 0h18 par La Rédaction
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Une ville silencieuse, des roses serrées dans les mains, et un prénom murmuré à l’unisson : Walid. À 15 h 30, le parking de l’Intermarché s’est rempli de visages graves. Le cortège s’est mis en route vers la rue Robillard, là où le jeune homme a succombé à une blessure à l’arme blanche. Au terme d’une quinzaine de minutes de marche, les participants ont déposé fleurs, photos, messages et une banderole. Des larmes ont coulé. Des étreintes ont scellé le moment.
Une mobilisation de quartier
Commerçants et riverains ont affiché son portrait sur leurs vitrines. Des tracts ont été distribués pour « que le souvenir reste ». Pour Ambre Barazer, ancienne collègue et amie, cette marche dit l’essentiel : rendre hommage « à l’homme respectable qu’il était », « très bon, très juste et très serviable ». Max se souvient d’un agent de sécurité « qui n’hésitait pas à porter les affaires jusqu’à la voiture ». Et conclut, interdit : « On ne tue pas après une fête. ».
Le drame : une demande qui dégénère
Dans la nuit du 1er au 2 août 2025, Walid Benmansour intervient auprès de participants d’une fête pour leur demander de baisser le volume, des enfants dormant à proximité. L’échange s’envenime. Il reçoit un coup de couteau dans le dos. La lame traverse le poumon gauche et provoque une « détresse respiratoire aiguë ». Il ne survivra pas.
Voix des proches : hommage et appel à la justice
À l’Intermarché où il travaillait, la peine est immense. Laëtitia, ancienne collègue, résume : « Il travaillait avec nous, on le voyait du matin au soir. Il faisait partie de l’équipe. Walid, c’était un vrai gentil. Quelqu’un qui aimait les gens. Il est parti trop tôt. »
Dans la foule, la famille dit la douleur et l’exigence de vérité. Amina, sa cousine, martèle : « Nous souhaitons honorer sa mémoire, qu’il repose en paix et que justice soit faite », avant d’avouer garder en tête « les taches de sang sur le sol ». « On est démolis », lâche-t-elle, la voix brisée. En tête de cortège, Kader, le frère de Walid, filme la marche en direct pour les parents, à Oran, où l’inhumation a eu lieu trois jours plus tôt.
Une communauté soudée face à l’épreuve
Près de 200 personnes ont accompagné le cortège jusqu’au lieu du drame. Roses blanches, cadre photo, mots écrits à la main : les gestes simples ont fait mémoire. Les organisatrices, Ambre Barazer et Malicia, collègues de Walid, ont porté la marche avec l’aide d’amis et d’habitants. « Aujourd’hui, c’est notre façon de lui dire au revoir », ajoute Karylle.
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