Législatives 2024 : le ton monte entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon !
25 juin 2024 à 16h11 par La rédaction
Le Président de la République et le leader de La France Insoumise échangent des critiques acerbes à propos des élections législatives anticipées.
À cinq jours des élections législatives anticipées, les tensions montent entre les principaux acteurs politiques. Emmanuel Macron a récemment exprimé des préoccupations majeures concernant les programmes des « deux extrêmes », à savoir le Rassemblement National (RN) et La France Insoumise (LFI), les accusant de mener le pays vers la « guerre civile ».
Le chef d’Etat pointe du doigt les « extrêmes »
Dans une prise de parole sur le podcast « Génération Do It Yourself », Emmanuel Macron a lancé des attaques directes contre le RN et LFI. Il a critiqué la réponse de l'extrême droite en matière d'insécurité, affirmant qu'elle « renvoie les gens ou à une religion ou à une origine », ce qui, selon lui, « divise et pousse à la guerre civile ». Il a également dénoncé la vision de LFI comme une forme de « communautarisme » qui conduirait également à la guerre civile.
La réponse cinglante de Jean Luc Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon, leader de LFI, a vivement réagi aux propos d’Emmanuel Macron lors d'une intervention sur France 2. « Lui, pour mettre le feu, il est toujours là », a-t-il lancé, rappelant la crise en Nouvelle-Calédonie et l'incarcération de dirigeants kanaks.
« La guerre civile pour l'instant c'est lui qui l'a déclenchée en Nouvelle-Calédonie », a affirmé le leader de la France insoumise, conseillant au chef de l’État de « tourner sa langue sept fois dans sa bouche » avant de s'exprimer.
Olivier Faure dénonce l'amalgame d’Emmanuel Macron entre Front populaire et extrême droite
Le Premier secrétaire du Parti Socialiste, a également critiqué le président de la République. Il a écrit sur son compte X : « Mettre sur le même plan le Front populaire qui veut défendre une République écologique et sociale et l’extrême droite qui veut revenir sur nos principes fondamentaux comme le droit du sol, ce que même Vichy n’avait pas osé faire, est une honte ».
Le leader de la France insoumise n’est pas candidat à Matignon
Jean Mélenchon a souligné qu'il n'était « candidat à rien » en cas de victoire du Nouveau Front populaire aux législatives et a mentionné plusieurs noms de son parti capables d'être nommés à Matignon en tant que premier ministre, comme Manuel Bompard, Mathilde Panot, Clémence Guetté, Éric Coquerel et Younous Omarjee.