Le président Abdelmadjid Tebboune affirme son engagement envers la mémoire de l’Algérie !

12 mai 2023 à 11h54 par La rédaction

Le président algérien a affirmé son engagement ferme envers la mémoire de l’Algérie lors d’une rencontre avec des journalistes à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Abdelmadjid Tebboune

Abdelmadjid Tebboune a déclaré que la mémoire était une « nécessité » pour l’Algérie, ajoutant que celui qui ne connaît pas son histoire et qui ne glorifie pas ses martyrs n’ira pas loin.

Le président a également souligné que la France avait reconnu certains crimes coloniaux commis en Algérie et qu’il était important de continuer à travailler avec eux sur ce sujet.

Lors de cet entretien, il a été clair sur le fait qu’il ne renoncerait jamais à la mémoire et qu’aucun marchandage ne serait possible avec aucun pays. Toutefois, il a ajouté que l’Algérie avançait « pas à pas » dans le dossier de la mémoire avec la France, notamment grâce à la création d’une commission mixte d’historiens entre les deux pays.

Le président a souligné que la mémoire était importante pour l’Algérie car elle avait été le théâtre de 70 ans de guerre. Il a ajouté que le pays avait toujours combattu la colonisation durant son histoire et qu’il était essentiel d’enseigner cette histoire dans les livres scolaires des deux pays.

Le chef d'État algérien a également souligné l’importance de commémorer les martyrs algériens et leur sacrifice pour la liberté.

Abdelmadjid Tebboune réaffirme son engagement envers la mémoire de l'Algérie avant sa visite d'État en France

Concernant sa prochaine visite d’État en France, le président algérien a noté que cela montrait que l’Algérie était devenue incontournable et qu’elle suscitait la polémique partout. Il a ajouté que l’Algérie était fière de son histoire et qu’elle continuerait à la défendre.

Il conclut en soulignant que la mémoire était une question de respect et de dignité pour l’Algérie. Il a noté que les archives de la France étaient la mémoire de l’Algérie et qu’il était impossible de falsifier l’histoire.