Le festival RAIA rallume la flamme du vivre-ensemble à Alès !
La place de Belgique à Alès s’est transformée en grande scène populaire. Porté par l’association RAIA, le festival a rassemblé familles, jeunes et anciens autour d’un mot d’ordre simple : faire vivre la fraternité. Entre concert, loto et chaleur humaine, cette 17e édition a prouvé que l’unité n’est pas un souvenir lointain, mais une énergie bien vivante.
Publié : 13 juillet 2025 à 11h25 par La rédaction
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En ces temps où les discours de division gagnent du terrain, la ville d’Alès a offert un contre-exemple lumineux. Plus de 3 000 personnes se sont rassemblées vendredi 11 juillet pour la 17e édition du festival RAIA, autour d’un concert gratuit et fédérateur. En tête d’affiche, Lartiste a enfin tenu promesse. Une soirée portée par la musique, la jeunesse, et l’envie d’être ensemble, comme au temps de la Coupe du monde 98.
Une promesse tenue, une foule au rendez-vous
Il aura fallu de la patience. Annoncé deux fois puis empêché — une fois par un empêchement administratif, une autre par un orage —, Lartiste a enfin foulé la scène du quartier des Prés Saint-Jean. « Ça tenait à cœur pour Lartiste de venir », confirme Aziz Malouki, trésorier de l’association RAIA. Ce vendredi 11 juillet, les planètes étaient alignées. Et la foule, au rendez-vous
L’artiste franco-marocain a enchaîné ses tubes devant un public survolté, toutes générations confondues. Petits, parents, groupes d’amis : l’esplanade vibrait au rythme d’un concert qui faisait du bien. « C’est un bel engagement », glisse encore Aziz Malouki. Et le public l’a bien rendu, chantant en chœur et dansant dans une ambiance bon enfant.
Des premières parties locales et ensoleillées
Avant l’arrivée de la star, la scène a été occupée par une série de jeunes artistes. ABS7, Kiona, Brandon et Bilal ont lancé la soirée avec des sonorités variées, entre guitare, ambiance gipsy et flow urbain. Les talents locaux ADL et Toyyo ont également conquis le public, symbolisant cette nouvelle génération qui s’empare de la scène avec énergie et créativité.
« Une programmation dense, diversifiée et accessible à tous », avait promis Christophe Rivenq, maire d’Alès. Pari tenu.
DJ KIM, chef d’orchestre de la soirée
Impossible de parler de cette soirée sans saluer le rôle central de DJ KIM, véritable moteur de l’ambiance. Aux platines du début à la fin, il a enflammé la foule avec un mix entraînant, entre sons d’été, rythmes populaires et classiques revisités. Véritable showman, il a su faire danser toutes les générations, créant une ambiance festive et familiale. À la fois animateur, artiste et fédérateur, il a donné le tempo d’un festival à son image : généreux, vivant, et résolument tourné vers le partage.
Alès, creuset d’unité et de joie partagée
Dans un climat national où les tensions identitaires sont parfois attisées, l’événement prend un relief particulier. Ici, pas de discours. Juste de la musique, de la danse, et des visages heureux. « Nous, salariés et bénévoles de RAIA, ce qui nous motive, c’est de vous voir heureux, de vous entendre rire, et de partager avec vous des moments de joie qui font vivre la vie sociale de notre territoire », explique l’équipe organisatrice.
Le nom du festival en dit long : RAIA, pour « Rencontre et Amitié d’Ici et d’Ailleurs ». Une philosophie à contre-courant de la fragmentation ambiante. Une France populaire, mixte, festive, comme celle qu’on a tant célébrée un soir de juillet 1998. Celle des sourires partagés autour d’un ballon, d’un morceau de musique ou d’un simple moment ensemble.
Une organisation rodée et un public fidèle
Derrière cette réussite, une équipe soudée : Fouad Boumarcid, directeur de RAIA, Gérald Salomon, président de l’association, et Aziz Malouki, son trésorier. Tous ont misé sur la gratuité, le soutien des institutions — mairie, département, région, CAF, État — et l’ancrage dans le quartier pour faire de cette édition un rendez-vous populaire et festif.
Le pari de la gratuité et de la proximité est gagnant. Plus de 3 000 personnes, un public intergénérationnel et multiculturel, des artistes accessibles et une ambiance sans accroc. « Lartiste parle aux jeunes, mais ses paroles sont aussi très 'mainstream', dans lesquelles plusieurs générations peuvent se reconnaître », résume Aziz Malouki.
Cap sur l’édition 2026
À peine les dernières notes éteintes que déjà, l’équipe de RAIA donne rendez-vous l’année prochaine. Avec la même envie de réunir, de créer du lien, et d’offrir une scène à ceux qui font vibrer la ville. En attendant, les vidéos, les rires, et les refrains entonnés en cœur continueront de résonner longtemps dans les rues d’Alès.
Dans une France parfois à la peine pour faire corps, le festival RAIA montre une voie : celle du vivre-ensemble, sincère, joyeux, et porteur d’avenir.
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