La réduction des effectifs consulaires français en Algérie accentue la crise diplomatique !
À partir du 1er septembre, l’ambassade de France en Algérie et ses consulats généraux à Oran et Annaba verront leurs effectifs réduits d’un tiers. Une décision lourde de conséquences pour la délivrance des visas et pour les relations déjà tendues entre Paris et Alger.
Publié : 27 août 2025 à 13h15 par La Rédaction
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Ce qui devait être un simple mouvement de personnel diplomatique vire à une crise aux répercussions concrètes pour des milliers de citoyens. Chaque année, au début septembre, de nouveaux agents français prennent leur poste à Alger, Oran et Annaba. Mais cette fois, le ministère algérien des Affaires étrangères n’a pas accordé la majorité des visas d’accréditation demandés. Résultat : l’ambassade et ses consulats fonctionneront avec des équipes réduites d’un tiers.
L’ambassade a reconnu dans un communiqué publié le 26 août que cette situation « fragilisera directement la gestion des services offerts aux Algériens et à la communauté française installée dans le pays ».
Des délais de visas encore plus longs
La conséquence la plus immédiate concerne la délivrance des visas pour la France. Les consulats annoncent qu’ils ne pourront plus instruire autant de demandes. Le prestataire Capago, qui centralise les dossiers, devra réduire le nombre de rendez-vous proposés.
L’ambassade assure vouloir maintenir les visas « dans des délais aussi raisonnables que possible ». Mais les spécialistes estiment que les délais vont mécaniquement s’allonger et que la sélection sera plus stricte. Les visas touristiques et professionnels risquent d’être particulièrement touchés, alors que les étudiants devraient rester prioritaires à l’approche de la rentrée universitaire.
Services consulaires réorganisés
Dans ce contexte, l’ambassade a indiqué que ses services donneront désormais la priorité aux ressortissants français établis en Algérie, aux renouvellements de visas déjà accordés et aux demandes étudiantes. Les autres catégories de visas, en particulier touristiques, seront reléguées au second plan.
Cette hiérarchisation illustre l’ampleur du blocage. Au-delà des procédures administratives, ce sont les échanges humains, universitaires et économiques qui s’en trouvent affectés.
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