Emmanuel Macron durcit le ton avec l’Algérie !

La relation entre la France et l’Algérie connaît un tournant inédit. Après une longue période de prudence, Emmanuel Macron décide de changer radicalement de stratégie. Face à ce qu’il qualifie de « difficultés croissantes » avec Alger, le président de la République appelle à une réponse plus ferme et déterminée. La coopération semble désormais compromise, et Paris envisage des mesures fortes pour marquer sa désapprobation.

Une lettre qui marque un virage clair

Dans une lettre confidentielle révélée sur le site officiel du Figaro, Emmanuel Macron alerte sur la détérioration rapide des relations avec le gouvernement algérien. Il y déplore un refus délibéré de la part d’Alger de collaborer, malgré des appels répétés. « Les autorités algériennes ont fait le choix délibéré de ne pas répondre à nos appels répétés au cours des derniers mois à travailler ensemble dans l’intérêt de nos deux nations », déclare-t-il. Cette posture contraint la France à adopter « une approche de plus grande fermeté », explique-t-il.

Des raisons multiples à la rupture

La montée des tensions s’explique notamment par plusieurs facteurs, dont la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, un geste qui a profondément irrité Alger. Par ailleurs, les difficultés migratoires et sécuritaires accentuent le malaise. Emmanuel Macron souligne le « sort réservé » à certains intellectuels comme Boualem Sansal ou Christophe Gleizes, pour illustrer le climat politique et sécuritaire préoccupant en Algérie.

Vers la suspension de l’accord de 2013 sur les visas

Parmi les mesures envisagées, le président préconise de suspendre officiellement l’accord signé en 2013 avec l’Algérie. Cet accord permettait jusqu’à présent des exemptions de visa pour les détenteurs de passeports officiels et diplomatiques. Cette suspension symboliserait un durcissement sans précédent dans les relations bilatérales, affectant directement la diplomatie entre les deux pays.

Une nouvelle ère dans les relations franco-algériennes

Jusqu’ici, Emmanuel Macron avait tenté de préserver un dialogue ouvert avec Abdelmadjid Tebboune, malgré les tensions. Désormais, le chef de l’Etat impose un changement de cap. Il appelle le gouvernement à « prendre des décisions supplémentaires » pour agir avec « plus de fermeté et de détermination ». Ce changement de ton témoigne d’une fracture profonde et durable entre Paris et Alger, qui pourrait peser lourd sur l’avenir des échanges entre les deux pays.