Carte grise : forte augmentation du prix dans 3 régions !
À partir du 1er janvier prochain, une nouvelle mesure impactera directement le budget des automobilistes dans trois régions françaises. En effet, le prix de la carte grise connaîtra une augmentation significative en Île-de-France, en Normandie et en Centre-Val de Loire.
Publié : 4 décembre 2023 à 14h33 par La rédaction
La région Île-de-France se prépare à une hausse notable du coût de son cheval fiscal, qui passera de 46,15 euros à 54,95 euros. Valérie Pécresse, la présidente de la région, a rapidement justifié cette augmentation en la liant à des projets ambitieux d'amélioration des transports. Ces projets incluent le plan Route de demain et le doublement du réseau de cars express.
Cette décision, annoncée lors de la présentation du budget 2024, sera débattue en séance plénière à la fin de décembre.
Normandie : un ajustement pour soutenir les investissements dans le transport
La Normandie ne reste pas en marge de cette tendance. Elle prévoit une augmentation de 31% de son cheval fiscal, le faisant passer de 35 à 46 euros. Cette mesure, justifiée par la région présidée par Hervé Morin, vise à maintenir des investissements conséquents dans le secteur des transports, notamment ferroviaire. La région souligne que le tarif initial de 35 euros était historiquement bas.
Centre-Val de Loire : une hausse plus modérée
Quant au Centre-Val de Loire, la région envisage une revalorisation de 10% du montant de sa carte grise, avec une hausse de 5,20 euros. Le prix actuel, qui est de 49,80 euros, n'avait pas connu de modification depuis 2017. Cette décision s'inscrit dans un contexte où plusieurs régions ont déjà opté pour une augmentation de leurs tarifs dès 2023.
Une mesure fiscale d'importance pour les régions
Il est important de souligner que la taxe régionale sur les certificats d’immatriculation représente la troisième source de recettes fiscales pour les régions, après la TVA et la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques.
Ainsi, ces hausses, bien que pénalisantes pour les usagers, s'avèrent cruciales pour le financement des politiques régionales, notamment dans le domaine des transports.