Bruno Retailleau durcit le ton contre l’élite dirigeante algérienne !

Le ministre de l’Intérieur a pris des mesures strictes visant des hauts responsables algériens. Son but : contraindre Alger à reprendre ses ressortissants dangereux présents illégalement en France.

Publié : 23 juillet 2025 à 0h44 par La Rédaction

Photo Ministère de l'intérieur
Crédit : Photo Ministère de l'intérieur - Facebook

Bruno Retailleau a lancé un durcissement inédit dans les relations avec certains hauts dignitaires algériens. Selon une information de Paris Match, il a engagé une série d’actions visant à limiter leurs facilités diplomatiques pour se déplacer ou séjourner en France. Cette offensive s’inscrit dans une stratégie de pression, avec en ligne de mire la possible remise en cause des accords migratoires de 1968.

Un rapport de force assumé avec Alger ? 

Le ministre affirme vouloir répondre fermement aux critiques récentes portées contre la France par des membres influents du gouvernement algérien. Selon ses proches, « On rentre dans le dur ». Les mesures concernent une quarantaine de personnalités parmi les responsables politiques, économiques ou militaires. Ce nombre pourrait atteindre 80 très rapidement.

Ces hauts responsables ne bénéficieront plus des privilèges diplomatiques qui leur permettaient de circuler librement, de s’établir ou même de se soigner en France. Ce durcissement veut faire pression sur le gouvernement algérien afin qu’il reprenne ses ressortissants en situation irrégulière sur le territoire français.

Vers une remise en cause des accords de 1968 ?

Cette démarche fait partie d’une « riposte graduée » que Bruno Retailleau défend depuis longtemps. L’entourage du ministre avertit : « Ce n’est que le début. Nous pouvons aller plus loin. Le stade ultime étant la remise en cause des accords de 1968. »

Bruno Retailleau devrait aborder ce sujet sensible avec Emmanuel Macron lors d’un entretien prévu à l’Élysée. Si le président reste le seul habilité à rompre un traité international, il a jusqu’ici refusé d’entamer cette procédure.

Un bras de fer aux enjeux diplomatiques lourds ? 

Ce n’est pas la première fois que Paris cible les hauts responsables algériens pour faire plier Alger sur la question du retour des ressortissants dangereux. En février, des mesures similaires avaient été prises sans effets visibles.

Pour l’instant, la politique française oscillait entre fermeté affichée et prudence diplomatique. Face à l’absence de résultats, le locataire Place Beauvau plaide pour un bras de fer sans concession avec Alger.