Alors que Gabriel Attal prépare sa démission, la tension monte au sein du NFP !
Les négociations internes stagnent alors que Gabriel Attal prépare sa démission et que les tensions montent entre le PS et LFI.
Publié : 15 juillet 2024 à 13h14 par La rédaction
Le Nouveau Front Populaire (NFP) n'a toujours pas réussi à s'accorder sur le nom d'un Premier ministre. La candidature d'Huguette Bello, initialement proposée, a été écartée par le Parti socialiste (PS).
Pendant ce temps, Gabriel Attal reste à Matignon, bien que sa démission soit attendue ce mardi 16 juillet. Cette démission devrait permettre à l'élu des Hauts-de-Seine de siéger au Palais Bourbon et de participer au vote crucial pour la présidence de l'Assemblée nationale prévu le jeudi 18 juillet.
Gabriel Attal sur le départ mais les incertitudes demeurent
Selon des informations de Franceinfo et de BFMTV, Gabriel Attal devrait présenter sa démission après le Conseil des ministres de ce mardi 16 juillet prévu à 11h30. Cependant, cela ne signifie pas nécessairement qu'un nouveau gouvernement sera nommé immédiatement.
Gabriel Attal pourrait rester à la tête d'un gouvernement démissionnaire, qui, par définition, ne peut pas être renversé par une motion de censure. Ce gouvernement pourrait rester en place jusqu'à l'ouverture de la prochaine session ordinaire prévue le mardi 1er octobre.
Vive tensions au sein du NFP
Les négociations sur le nom du futur Premier ministre sont au point mort, exacerbées par les tensions entre La France Insoumise (LFI) et le PS. « Le PS refuse tous les noms proposés en dehors de ceux des socialistes », affirme Manuel Bompard, coordinateur de LFI.
Il soupçonne le PS de vouloir se rapprocher du camp présidentiel, déclarant : « Il n'est pas question de se mettre à brader ce programme du NFP pour permettre une jonction de secteurs du PS avec une partie du macronisme ».
Le Parti socialiste s’oppose aux propositions de LFI
Manuel Bompard a évoqué une « situation de blocage » due à l'opposition du PS. « Le refus permanent, incessant, du Parti socialiste de l'ensemble des propositions posées sur la table », déplore-t-il. Selon lui, le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, est dans « une opposition totale à toutes les propositions autres que celles issues du Parti socialiste ».
Clémence Guetté accuse le chef d’Etat d'autoritarisme
La députée insoumise du Val-de-Marne, a dénoncé ce qu'elle appelle « une dérive autoritaire » d'Emmanuel Macron, affirmant qu'il n'a « aucune intention de nommer un gouvernement du Nouveau Front Populaire ». Elle appelle à exercer une « pression populaire » similaire à celle vue dimanche 14 juillet avec la mobilisation de manifestants place de la Nation à Paris.
Véto du Parti socialiste
Clémence Guetté a également critiqué les « vétos successifs » du PS contre toute candidature autre que celles de socialistes. « Nous n'avons toujours pas compris pourquoi Madame Bello n'était pas une bonne candidate », a-t-elle déclarée, dénonçant une tentative de plaire à Emmanuel Macron en proposant un profil « plus acceptable » pour le chef de l'État.