« Algériennes en France : l’héritage » : le nouveau film de Bouchera Azzouz !

25 octobre 2022 à 10h50 par La rédaction

C’est le film attendu de cet hiver ! « Algériennes en France : l’héritage » de Bouchera Azzouz sera diffusé le mercredi 2 novembre à 22h45 sur France 2. Une production qui place le spectateur au cœur de la vie de quatre femmes nées ou ayant grandi en France.

Algériennes en France : l’héritage

La réalisatrice Bouchera Azzouz signe avec « Algériennes en France : l’héritage » son quatrième film derrière la caméra.

Quatre jeunes femmes, Djamila, Samia, Dalila et Farida reviennent chacune sur leur histoire familiale et personnelle. Un voyage intimiste dans l'histoire franco-algérienne réinterprétée sous un nouveau prisme, au cœur du féminin pluriel.

Le film décrit la lutte de ces femmes pour la justice, la vérité, l’égalité et la fraternité qui animent leurs vies. Des valeurs qu’elles nous laissent en héritage. 

Le synopsis du film 

Soixante ans après l'indépendance de l'Algérie, le parcours de quatre femmes nous emmène au cœur de l'histoire franco-algérienne.

Djamila nous raconte le quotidien d'une militante du FLN, alors jeune mariée de 16 ans, en banlieue parisienne. La promesse d'aucune transition l'a amenée d'adolescente à jeune femme dans l’espoir de trouver sa liberté.

Samia forge sa personnalité dans la lutte pour la justice et l'égalité avec son père travailleur de l'automobile. Marquée par la marche du 17 octobre 1961, et la marche des femmes du 20 octobre 1961, elle consacre sa vie à sortir ces événements tragiques de l'oubli, tout en s'engageant dans la lutte féministe...  

Fadila s’est installée en France très jeune. A 18 ans, elle part à la découverte de l'Algérie qui, en 1974, connaît une éclosion sans précédent d'une utopie socialiste. Elle revient en France quatre ans plus tard, convaincue que son militantisme puis le combat politique doivent être menés avec cette jeunesse immigrée qui doit trouver sa place dans une société postcoloniale.

Bouchera Azzouz, militante féministe !

Militante féministe, Bouchera Azzouz est réalisatrice et essayiste, originaire de Bobigny. Ses films et ses écrits interrogent les questions d’identité, d’intégration, de citoyenneté, autant que les luttes systémiques pour l’égalité et l’émancipation des femmes.

Ex-secrétaire générale de Ni Putes Ni Soumises, membre du comité d’orientation ONU Femmes France et fondatrice de son mouvement, le Féminisme populaire, Bouchera Azzouz est convaincue que les femmes des quartiers populaires sont un vecteur puissant de transformation des quartiers mais aussi porteuses d’un féminisme « populaire », un féminisme d’urgence, « à l’arrache », pragmatique et solidaire.

Pour en faire la démonstration, elle a écrit et réalisé une série de quatre documentaires et deux livres explorant la genèse du féminisme populaire.