Gérald Darmanin reçu par Abdelmadjid Tebboune à Alger !

6 novembre 2023 à 15h16 par La rédaction

Le Président algérien Abdelmadjid Tebboune a accueilli le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, pour une série de discussions bilatérales à Alger.

Abdelmadjid Tebboune / Gérald Darmanin

Les relations franco-algériennes commencent à se réchauffer, comme en témoigne la visite de Gérald Darmanin dimanche 5 novembre à Alger, à la demande du président de la République Emmanuel Macron.

À l'issue de cette rencontre avec le président Abdelmadjid Tebboune et son ministre de l’intérieur Brahim Merad, Gérald Darmanin s'est dit « honoré » d'avoir été reçu « longuement » par le chef de l'État algérien.

La visite de Gérald Darmanin en signe de réchauffement des relations entre Alger et Paris

Ce dernier rendez-vous n'était pas simplement une formalité protocolaire. Gérald Darmanin portait en effet « un message de la part du Président de la République française », Emmanuel Macron. Un « message d'amitié et d'estime », comme il l'a souligné avec insistance.

Gérald Darmanin a salué les efforts conjugués des deux nations, notamment dans les domaines de la sécurité civile, de la migration et de la police judiciaire. Affichant une volonté de poursuivre et d'intensifier ces collaborations, le ministre l’intérieur a tenu à réaffirmer l'importance de la relation entre les deux pays. Il a notamment évoqué « l'estime et l'amitié » que la France porte au peuple algérien, rappelant « les très hauts liens » tissés entre les deux présidents.

La lutte contre la criminalité et les migrations au cœur des discussions

Le cercle proche de Gérald Darmanin a par ailleurs révélé que cette visite s'inscrivait « dans la continuité de ses précédents déplacements à Alger ». Au-delà des sujets attendus de « coopération opérationnelle », d'autres thèmes majeurs ont été évoqués. La « lutte contre la criminalité organisée », la « mobilité » ou encore les questions brûlantes des « migrations » ont alimenté les discussions.

En outre, les deux parties ont échangé sur « les conséquences de la crise qui touche le Proche-Orient ». Les détails précis de ces échanges n'ont cependant pas été révélés au public.