Le documentaire "Zinet, Alger, le bonheur" en compétition au Festival du Film d'El Gouna en Égypte !

21 septembre 2023 à 9h48 par La rédaction

Dans l'écrin du 6e Festival International du Film d'El Gouna en Égypte, le film documentaire de Mohamed Latrèche, « Zinet, Alger, le bonheur », se profile dans la compétition des longs métrages documentaires.

Zinet, Alger, le bonheur

Sorti en 2023, ce long métrage promet une avant-première étincelante, révélant ses secrets au public éclairé du festival, rivalisant avec onze autres œuvres dans la catégorie des longs métrages documentaires.

L’histoire du film 

Mohamed Latrèche, avec maestria, tisse le récit de Mohamed Zinet, militant inlassable, réalisateur visionnaire et acteur engagé. Il nous offre un hommage vibrant à travers les méandres de l'œuvre « Tahya ya Didou » (1971).

Ce film demeure l'écho vivace de la personnalité artistique de Mohamed Zinet, une empreinte indélébile dans les annales du septième art. Dans « Tahya ya Didou », fresque mémorable, Zinet plonge au cœur de la Casbah et d'Alger au lendemain de l'indépendance.

Son pinceau cinématographique esquisse une vision d'une beauté transcendante, où la poésie s'entrelace avec le réalisme, créant ainsi une symphonie visuelle inoubliable.

L'œuvre se distingue également par la contribution de l'ami et poète du réalisateur, Himoud Brahimi, le légendaire « Momo ». Une scène anthologique où, tel un poète des flots, il adresse à la ville une prose empreinte d'émotions, une étreinte poétique qui résonne encore dans les cœurs et s'égrène de génération en génération.

Lors des prises de vues, le natif de Sidi Bel Abbès, puise dans les trésors du terroir, révélant la fantasia et le haïk, dans les recoins mystiques d'Alger. Né le 16 janvier 1932 dans les entrailles de la Casbah d'Alger, Mohamed Zinet s'initie d'abord aux arcanes du théâtre au début des années 1950. Puis, en 1958, il rejoint vaillamment les rangs de la Révolution en tant qu'officier de l'ALN (Armée de Libération Nationale), dévoué à la cause de la Libération nationale. Le transfert hâtif de Mohamed Zinet en Tunisie suite à une grave blessure grave a changé le cours de sa carrière professionnelle, il intègre la troupe artistique du Front de Libération Nationale (FLN). 

Une carrière pleine de triomphes

À l'aube de l'indépendance, il se distingue en tant qu'assistant réalisateur aux côtés d'Ennio Lorenzini pour « Mains libres » (1964) et de Gillo Pontecorvo pour « La Bataille d'Alger » (1966), deux œuvres emblématiques du catalogue de « Casbah films », pionnière dans la production cinématographique en Algérie.

L'empreinte de Mohamed Zinet s'étend au-delà de la caméra, laissant son talent de comédien orner les créations de cinéastes renommés.